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 As I walk in the valley of death [Lya]

Maddox
Maddox
MR-100
Messages : 45
Date d'inscription : 01/09/2017
Age : 35
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Jeu 9 Nov - 13:19
As I walk in the valley of death
Ft. Lya & Maddox



Il était là à frôler les murs, boiter sur deux pattes alors qu'il serait tellement plus confortable à quatre. Mais en pleine ville, c'était beaucoup trop dangereux, sous sa forme de loup, si quelqu'un le voyait, on le dénoncerait d'office ou pire encore, il créerait la panique et se retrouverait cerné sans pouvoir se retourner. Son souffle est haletant à cause de la douleur. Une main pressé contre ce trou qui traverse son flan. Ses vêtements sombres arrivent à masquer le sang qui s'y échappe. Il essaye d'avancer, encore et encore, jusqu'au trou qui lui permettra de retrouver son clan, la sécurité. Vite avant qu'on le retrouve et l'enferme à nouveau dans ces cages étouffantes. Il entend des cris de soldats qui court à travers la ville, le recherche. Il doit se caché, sa blessure va finir par le trahir. Son sang laisse des traces visibles que les hommes n'ont pas de mal à suivre.

Il n'a pas le choix, il doit passer par la première porte qu'il trouve sur son chemin. Il force l'entrée et se colle derrière en entendant les gardes courir à travers la rue, crier qu'il était passé par ici. Il n'a pas encore vu la petite humaine se ramener vers lui, ni même sentit, sous cette forme humaine, il perdait tout ces sens, il était fragile, si fragile. Il pousse un soupire de soulagement quand les bruits de pas s'éloigne mais il n'ose toujours pas faire un seul son. Sauf qu'enfin, il tourne la tête et la remarque. Il lui fait volte face, le teint livide mais menançant. Blessé, il fit preuve d'encore assez de vigeur pour lui sauter dessus et lui plaquer la main sur le visage.

“Pas un bruit ou je t'égorge...”
Murmure-t-il.

Sa respiration est encore plus haletante, d'avoir bouger aussi brusquement lui fit perdre encore plus de sang et il tache le sol et cette jeune femme sur qui il force tout son poids pour lui bloquer le moindre mouvement. Comme un loup pris au piège, il fait l'erreur de ne pas la tuer. Surtout qu'il se sent beaucoup trop faible pour retrouver sa forme de loup.

“Ya qui d'autre ici à part toi ?”


Bien sûr qu'elle ne peut pas parler, il l'empêche presque de respirer avec sa main ensanglanté, il la fait glisser tout doucement en saisissant alors sa gorge. “Si tu cris...” Dit-il d'un ton menaçant.

Mais le méta a perdu beaucoup trop de sang et son teint pâle le trahit avant qu'il ne tourne de l'oeil et s'effondre sur le sol. Perdant conscience, il n'a plus du tout contrôle sur sa forme humaine et redevient ce loup massif, au poil  décharné parsemé de trou, de cicatrice, dont deux immenses dans son dos. Les vêtements qu'il portait gisent sur le sol, et une flaque de sang annonce le pire des futurs pour lui.
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Dernière édition par Maddox le Mar 28 Nov - 14:40, édité 1 fois
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Lya Leone
Lya Leone
Médecin
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Date d'inscription : 08/10/2017
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Sam 11 Nov - 7:54
As I walk in the valley of death

ft. Maddox

i don't look for trouble, trouble looks for me


Il fait nuit. Pas tout à faire une nuit d'hiver, pas encore. En dehors de la ville, par une nuit pareille, elle sait que l'on peut voir toutes les étoiles. Petite, Lya adorait sortir le soir, s'allonger dans l'herbe et les observer, désigner des constellations; l'un de ses parents la rejoignait parfois, quand il ne travaillait pas. Maintenant, elle y pense beaucoup moins souvent; et pourtant, les étoiles lui procurent toujours autant de confort. Elles lui rappellent son enfance. Elles lui rappellent ses buts. Elles lui rappellent qui elle est.

Elle pense à tout cela, une tasse de chocolat à main et observant le ciel depuis sa fenetre. Elle est heureuse d'avoir choisi l'étage. Elle s'y sent plus à l'aise. Elle aime vraiment la manière dont son duplex est arrangé. Certes, c'est un endroit nettement plus petit que les maisons de ses collègues et de ses amis, mais c'est confortable. Elle vit seule, et n'a aucune raison de s'y sentir à l'étroit. Elle a tout ce dont elle a besoin, et a parfois l'impression d'avoir un peu plus. Quoique, elle devra bientot acheter une autre étagère, ou quelque chose comme ca. Elle achète beaucoup trop de livres. Ou alors, elle pourrait en vendre certains, pour en racheter d'autres. Ou simplement troquer ses livres. Elle s'étire, frissonne. Il fait froid, soudainement. Il y a comme un courant d'air dans le salon. A-t-elle laissé une fenetre ouverte par inadvertance ? Elle pose sa tasse sur la table basse et attrape la couverture sur le canapé, dans laquelle elle s'enroule avant d'aller vérifier que tout est verrouillé.

Elle se retourne, et quelqu'un lui saute dessus.  Elle se baisse immédiatement, et dégage la main que son adversaire a placée sur son visage, qu'il replace immédiatement. Elle est plus agacée qu'effrayée. Oh, elle compte se défendre avec tout ce qu'elle a, peu importe ce qu'il se passe.

“Pas un bruit ou je t'égorge...” Murmure-t-il. 

Il halète, livide. Il a beau etre plus vieux qu'elle, il a l'air bien plus faible. Elle n'arrive pas à le pousser : il utilise son poids pour la bloquer. Quel genre d'agresseur agit ainsi ? Le mot qu'il lui vient à l'esprit pour le décrire est sauvage. Il a une espèce d'air ahuri, de prédateur. Et pourtant, il est loin de se comporter ainsi. Un prédateur serait plus rapide, toujours en train de bouger, utilisant ses muscles. Lui est immobile. Il s'appuie sur elle, utilisant uniquement sa masse. E cela fonctionne. Elle a la vague impression qu'il ne sait pas vraiment ce qu'il fait; oui, elle bloquée, et maintenant ? Que se passe-t-il ?

“Ya qui d'autre ici à part toi ? Si tu cries...”  

Lya le regarde avec dédain. Elle n'est pas impressionnée par l'inconnu, qui pourtant a l'avantage. Il baisse ses mains de sa bouche et les pose sur son cou, et elle sent un liquide collant sur son visage. Elle se lèche les lèvres et goute du sang. Ugh. Elle grimace, puis regarde l'étranger de haut en bas. Il est gravement blessé. Quel con, pense-t-elle. Elle a du mal à etre effrayée par la personne pale et presque tremblante devant elle, surtout quand elle sait qu'il lui suffirait d'appuyer un chouia sur son flanc pour lui infliger une douleur atroce. Et il est complètement sérieux ! Lya aurait presque envie de rire. Presque : il est en train de ruiner son parquet. Cet imbécile a besoin de soins, pas d'attaquer une personne aléatoire.

Puis, juste devant ses yeux, il s'effondre. Elle ne peut pas dire qu'elle est surprise.

Ce qui la suprend en revanche, c'est ce qu'il se passe après qu'il tombe au sol. Son corps change de forme. Un méta. L'aider, ne pas l'aider ? D'un coté, elle veut sauver tout le monde, et cela fait un moment qu'elle cherche un moyen d'aider les métas. De l'autre, cet enfoiré est entré chez elle et a tenté de la tuer. Une piètre tentative, certes, mais une tentative tout de meme. Enfin, elle ne prend pas la peine de répondre à cette question : elle a déjà commencé à se préparer. Elle ne veux pas le déplacer. Elle ne connait pas le procédure pour les métas, elle n'a pas envie de faire un faux mouvement. Il a de la chance de se trouver dans le hall; l'espace n'est pas encombré.

Elle n'a pas le matériel parfait. A peine une boite de secours, et du désinfectant. Elle va devoir improviser.

"Quelle idée de con, murmure-t-elle Si tu choisis de m'agresser , au moins fais-le bien. J'étais absolument pas prete. Mais non, toi c'est quand t'es en danger de mort, tu te dis allons attaquer quelqu'un chez lui ! J'espère que tu m'entends, d'ailleurs, dit-elle, s'adressant directement à lui.

Elle commence par se laver les mains le plus vite possible. Les seuls gants dont elle dépose sont des gants à four; cela ne va pas l'aider.

- J'aurais pu t'aider si tu l'avais demandé, imbécile. J'ai pas beaucoup de matériel chez moi mais j'aurais au moins pu t'emmener là oú je bosse. Ou tu serais resté conscient plus longtemps que ca, en forme et humaine, et je t'aurais mieux aidé.

Elle espère vraiment ne pas parler dans le vide; en cet instant, elle se sent bien bete. Elle survole les cicatrices du regard - un guerrier, un battant. Elle n'aurait pas survécu s'il était en bonne forme. Elle espère qu'il va réaliser qu'elle est en train de lui sauver la peau. Elle ne veut pas faire office de prochain repas. D'ailleurs, il a surement besoin de manger - mais elle s'en occupera après.

Sa blessure est exposée. Elle l'observe attentivement. Il s'est fait tirer dessus. Elle n'est pas surprise. Depuis que les métas se sont échappés, les gardes sont au taquet, déterminés à les retrouver. Elle risque d'avoir des problèmes, s'il a autant taché la rue que l'interieur et que la trace s'arrete devant chez elle... Mais ce n'est vraiment pas le moment de s'occuper d'elle-meme. Elle doit retirer la balle de la chair de l'étranger. Et pour ca, elle a besoin d'une pince. Elle refléchit vite. Ce ne sera pas la meilleure qualité, mais une pince à épiler fonctionnera. Le loup perd de plus en plus de sang; elle a peur que son temps soit compté. Elle n'a pas le temps de stériliser quoi que ce soit.

Il faut rendre la zone blessée plus accessible. Sa fourrure sale présente des risques d'infection, et elle empeche Lya de voir ce qu'elle fait. Elle court vers sa salle de bain, et utilise son rasoir avec attention pour raser les poils autour de la plaie. Heureusement, elle a l'habitude de travailler sous pression. La vie de patients est entre ses mains tous les jours : elle reste donc calme, et son geste est précis quand elle extrait la balle.

Il ne lui reste plu qu'à stopper le saignement.Elle n'aurait pas hésité à faire des points de suture à l'arrache, avec une aiguille et du fil, si elle avait ce genre de matériel. Elle a de la laine, et ni aiguille pour la tricoter ni aiguille à coudre. Elle ne sait meme pourquoi est-ce qu'elle en a. Là n'est pas le sujet. Après une autre course dans sa salle de bain, elle décide de prendre un paquet de matériel qui pourrait etre nécessaire. Coton, désinfectant, sparadrap.

Elle travaille assidument pendant un peu plus d'une heure. Elle sait son patient conscient et la procédure douloureuse - en particulier l'extraction de la balle - et cela lui fait mal de voir la douleur du méta, mais elle n'a pas le choix. Elle décrit ce qu'elle fait et explique la raison pour laquelle elle le fait au fur et à mesure qu'elle progresse, pour ne pas qu'il s'inquiète; elle ne sait pas quand il est réveillé et quand il tourne de l'oeil à nouveau. Sa voix reste calme et controlée, peu importe ce qu'il se passe.



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Maddox
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Sam 16 Déc - 21:16
As I walk in the valley of death
Ft. Lya & Maddox



Sous sa forme de loup, Maddox ne s'était jamais senti aussi diminuer et faible. Il peine à respirer et pourtant la douleur ne lui est pas inconnu, il l'a connue toute sa vie de captif. Ce monde était si difficile parfois, qu'il se demandait pourquoi il était venu au monde. Il respirait par accoue, des petites inspirations mais rapides qui agitent sa cage thoracique. Maddox est dans un état critique et il ne peut à peine bouger, il doit déjà se concentrer pour respirer et gérer la douleur qui traverse son ventre.  Ça le frustre énormément, car son esprit lui, était alerte et il comprend tout ce que Lya lui raconte. Il la voit à peine, ses paupières sont lourdes et sa vue à tendance à se troubler. Il retrousse à peine les lèvres pour grogner, mais juste un gémissement plaintif en sort quand il utilise sa voix. Sous sa forme originel, il avait perdu l'usage de la voix et de la parole, rabattre le caquet de cette humaine qui le prend de haut. Ces humains sont tous les mêmes, ils méprisent les autres espèces comme si ils étaient tout puissant. Pourtant, ils sont si fragile et faible. Ils ne comprennent même pas que leur morphologie est un handicape au quotidien. Il a envie de crier à cette femme que c'est à cause d'elle et de tout les siens qu'il est dans cette état, qu'on l'avait créer puis torturé toute sa vie juste pour qu'elle puisse vivre elle. En quoi, son espèce à elle était plus importante que celle de Maddox. Il la haïssait juste parce qu'il le pensait. Elle parle de l'aider pourtant et il a du mal à y croire, le méta est certainement sur ses derniers moments et il regrette d'avoir échoué là. Il a honte de lui. Ses yeux se révulsent et sa conscience s'envole quelques minutes.

Quand il se réveille, c'est une douleur encore plus intense qui l'interpelle mais son corps est complètement lasse, presque paralysé. Il gémit de sa voix lupine, il gigote à peine, ce qu'elle lui fait lui rappelle les injections. Ça le renvoi en enfance. Il se rappelle de chaque intervention avec précision. Et pour cause, il n'a jamais été anesthésié mais toujours paralysé. Comme si le chercheur au dessus de lui cherchait consciemment à lui faire du mal. Sans doute la douleur aussi, qui l'a rendu si sanguinaire et brutal. Jamais il n'aurait survécu sans la haine qu'il éprouve pour ses tortionnaires. Chaque humains qu'il avait tué avaient subi un bien maigre sort en comparaison. La voix de la jeune femme traverse son esprit vaseux, elle lui affirme que c'est pour le guérir, qu'elle le soigne. Ses yeux se révulsent à nouveau, il sombre encore quand la douleur s'amenuise, épuisé par la perte de sang, la fuite, la faim. Maddox était dans un piètre état. Mais il sait qu'il se sent dix fois mieux mourant sur ce sol, qu'au bout des aiguilles ignobles des chercheurs.

Maddox ne se rend pas compte qu'il a eu de la chance dans son malheur et la femme qui lui ai réellement venu en aide, maintenant doit attendre que le méta récupère des forces. Dehors, c'est la course, on entend les voix des gardes de la ville, hurler, se communiquer des consignes et même taper à chaque porte pour vérifier que chaque habitant était sain et sauf. L'un des gardes, assez jeune, certainement nouveau dans le métier, vient taper à la porte de la jeune Lya. Il tient son fusil dans les mains et ses vêtements reflètent le degrés de dangerosité de son métier. Surtout depuis la fuite de méta. Il attend qu'on lui ouvre, d'ailleurs, il se fait pressent lorsque après plusieurs minutes, personne ne lui ai ouvert la porte. Le petit blond se demande s'il devrait communiquer à son unité, ses doutes et sa position. « Ouvrez la porte ! C'est un contrôle d'identité obligatoire ! C'est un ordre ! » Le jeune homme tente une approche encore plus autoritaire et si Lya n'avait pas ouvert la porte, il aurait alerté tout ses collègues avant d'enfoncer la porte.

Il trouve la femme charmante et souriante, visiblement gênée. Mais à cette heure de la nuit, il ne lui en veut pas. Il est juste content qu'elle donne ses papiers assez rapidement. « Vous n'avez pas vu de personnes suspect dans les parages, ou de loup ? Si c'est le cas, appelez la garde civil sans hésité. » Il la regarde dans les yeux. Son jeune âge lui donne l'impression de tout savoir, il se dit qu'elle doit être raisonnable.
Après tout, elle était médecin ! Il se sent obligé d'insister avant de la laisser refermer la porte. « Madame, quand bien même ils ont une allure humaine, n'oubliez pas, ce sont des bêtes sauvages, ils ont tués beaucoup d'hommes et de femmes déjà. Ne les sous-estimez pas. » Comme un bon petit soldat, il ne répète que ce qu'il lui a été enseigné et qu'il a fini par croire, faute de preuve. Ne pouvant embêter la dame plus longtemps, il conclut par un « soyez prudente et bonne nuit madame. » avant de passer à la maison voisine.

Maddox avait repris conscience depuis assez longtemps pour comprendre qu'elle ne l'avait ni tué, ni dénoncé. La voix du jeune garde traverse la porte alors qu'il sert le même discours aux voisins embrumés. Le loup toise Lya pendant plusieurs seconde. Il ne sait pas trop quoi penser d'elle. Il a des questions, il refuse de croire que les humains sont capables de compassion, pas maintenant, qu'il a besoin de les haïr pour mieux les tuer. Lorsqu'elle s'approche, Maddox a retrouvé assez de force pour montrer les dents et grogner. Un simple avertissement.  
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